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Les Textes

François-Joseph remet l’entreprise à ses trois fils en 1868

Son aîné Pierre-Louis ayant opté pour l’agriculture, François-Joseph remet l’entreprise à ses trois fils puînés : Martin, 33 ans, Joseph, 30 ans, et Jean-Baptiste, 29 ans. Effective dès 1868, la passation de pouvoirs est entérinée le 15 juin 1869 par un contrat notarié signé devant Me Béchaux, notaire de préfecture à la Résidence de Porrentruy.
 

François et Pierre-Jules travaillent également dans la manufacture, mais ils n’y seront associés que quelques années plus tard. A l’instar de leurs frères, ils ont appris le métier aux côtés de leur père dès l’âge de 14 ans. Ils ont grandi dans le tabac, le tabac est leur vie et ils n’envisagent pas un instant d’exercer une autre profession. Voilà qui oblige les Burrus à réfléchir à l’avenir : cinq dirigeants pour cette fabrique aux dimensions encore modestes, c’est trop. 
Comme son père, Martin est dynamique et entreprenant. Comme son grand-père dont il porte le prénom, il ne craint pas de partir à l’aventure.  Il refera en sens inverse la route prise au début du siècle par son aïeul, afin de créer une nouvelle manufacture en Alsace.
 

La période est propice pour une telle initiative. La guerre franco-allemande de 1870 s’étant soldée par une défaite française, le Traité de Francfort signé en 1871 attribue l’Alsace et la majeure partie de la Lorraine au Reich allemand ; ce territoire prend le nom de « Reichsland Elsass-Lothringen ».  En changeant de maître, la région alsacienne échappe du même coup au monopole français qui interdisait à des particuliers de cultiver, de fabriquer ou de vendre du tabac. 
Les frères Burrus se décident rapidement. Trois mois après la signature du Traité de Francfort, Martin fait acquérir à la Société F.J.Burrus « un enclos situé à Sainte-Croix-aux-Mines, près de l’Eglise, composé : d’un grand bâtiment entièrement reconstruit renfermant habitation et fabrique de tabacs, remises, écuries, cours et dépendances, occupant une superficie de 8 ares,55 centiares (env.850 m2) ; de 4 ares,48 centiares de jardins de première classe ; de 15 ares,80 centiares (env.1600 m2) de verger aussi de première classe, sur partie duquel verger se construit en ce moment un grand magasin à tabacs de 11 ares,70 centiares ; des canal, cours et saut d’eau ; avec aisances et dépendances ». Le tout est acheté au prix de 20'000 francs, par contrat signé le 29 août 1871 devant Me Ancel, notaire à Sainte-Croix-aux-Mines.
Sainte-Croix-aux-Mines se trouve dans la vallée de la Liepvrette qui relie Sélestat à Saint-Dié, à quelques kilomètres seulement du berceau familial de Dambach. Ses habitants, avantage non négligeable, parlent français. De plus, la localité est située à proximité immédiate de la nouvelle frontière franco-allemande, ce qui laisse présager d’une fructueuse contrebande… Et puis, si la vallée dans laquelle s’installeront deux des fils de François-Joseph est plus encaissée que celle de leur enfance, le paysage offre tout de même d’étonnantes ressemblances avec celui de Boncourt, avec sa rivière, ses collines et les forêts où il fait bon chasser. 

Le 1er janvier 1872, F.J.Burrus adresse à sa clientèle une circulaire l’informant de l’ouverture de l’établissement de Sainte-Croix-aux-Mines et de l’entrée dans la société de François Burrus, alors âgé de 28 ans :

« Vous rappelant notre circulaire du 1er juillet 1868, qui vous annonçait que nous continuons pour notre compte, sous la même raison F.J. Burrus, la Manufacture de tabacs fondée ici par notre père en 1828, nous avons l’honneur de vous faire part que nous avons associé à nos affaires notre frère François, et qu’à cette occasion nous avons acheté, à Sainte-Croix-aux-Mines, près de Sélestadt, centre de la culture des tabacs en Alsace, un établissement dans lequel nous venons de monter une fabrique de tabac. Comme celui de Boncourt, le nouvel établissement est mû par un cours d’eau et est situé à côté de la gare du chemin de fer. 
Les deux établissements se seront d’une mutuelle utilité, puisqu’en augmentant nos relations, ils nous permettront de faire de la manière la plus avantageuse l’achat des matières premières.
Dans l’espoir que vous continuerez à nous favoriser de vos commandes, nous vous prions de prendre la note de la signature de notre sieur François Burrus et d’agréer nos salutations. 
 

Extrait de la SAGA BURRUS de Charles Burrus

Documents

- Allocutions prononcées à l’occasion des noces d’or de Monsieur et Madame Albert Burrus, le 22 septembre 1951 à Boncourt

Grâce aux différentes allocutions et aux sketchs humoristiques, cet ouvrage met en évidence de précieuses anecdotes historiques.

Les photos

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